Toute action humaine a sa part de risque. L’enfant construit ses conduites en s’engageant dans l’action. Progressivement, il prend en compte les résultats de son activité, il compare les effets recherchés et les résultats obtenus. Il porte en lui le grand projet d’être autonome. Prendre en considération que le risque fait partie intégrante de la vie, qu’il est utopique de pouvoir le contrôler dans son intégralité, c’est aussi préparer l’individu à l’anticiper, à le gérer, à le dépasser, à pouvoir peu à peu réaliser des choix en « connaissance de cause ».
L’enfant anxieux… une affaire de famille ou de société ?
L’anxiété d’un·e enfant est souvent vue comme un problème familial. Mais les parents n’endossent-ils pas...